Isabelle, en cure post-cancer du sein
Paroles de curiste
Après ses deux cancers du sein, Isabelle est venue du Var pour suivre la cure thermale post-cancer du sein, aux Thermes Sarrailh.
Après ces quelques jours de cure, elle repart épanouie et bien mieux dans son corps et son esprit !
En quelques mots, pourriez-vous nous raconter votre histoire ?
J’ai eu mon premier cancer hormonal en 2020, découvert au cours d’une mammographie, lors d’une visite de contrôle. Je me suis fait opérer et on m’a enlevé la tumeur. J’ai eu des séances de radiothérapie à suivre, et ensuite, j’ai repris le travail sans soucis.
En 2021, j’ai ressenti quelque chose au niveau du sein gauche donc j’ai enchaîné mammographie, échographie et biopsie. On a finalement dû réaliser une mastectomie à gauche, avec seulement 2 ganglions enlevés. Rien de bien méchant, mais j’ai dû faire de la radiothérapie et arrêter de travailler.
Comment avez-vous vécu cette épreuve ?
La première fois, ça a été un coup de massue, forcément. Mais c’était juste une tumeur, on m’a dit que ce n’était pas grave, que c’était traitable et qu’il n’y avait pas de risque. On m’a beaucoup rassurée. La radiothérapie s’est très bien passée, je n’ai pas eu de brûlures ou de marques, rien du tout. Tout s’est vraiment bien passé !
La deuxième fois, c’était beaucoup plus difficile… Je ne m’attendais pas à tout cela. J’ai eu d’abord très peur, beaucoup d’angoisses. J’ai eu un traitement qui m’a aidée. Mon entourage, les médecins, mon oncologue, ma chirurgienne m’ont également aidée. J’ai été suivie par une psychologue, car un cancer du sein ce n’est pas seulement la chirurgie et les traitements, mais c’est aussi tout le reste autour…
Le mois dernier, c’était Octobre Rose, qu’est-ce que ça représente pour vous ?
Avant, ça ne représentait pas grand-chose pour moi ; enfin si, un petit peu quand même ! 😊
Mais depuis ça, évidemment, je me sens beaucoup plus concernée ! D’ailleurs, je fais partie maintenant de l’association « Gym après cancer » dans le Var, qui œuvre beaucoup pour Octobre Rose.
Avec l’association, on fait de la gym, de la marche, du longe-côte et on est toutes dans le même cas, c’est-à-dire avec des cancers du sein. J’avais un peu peur au début, de n’entendre parler que de la maladie et en fait, pas du tout ! On arrive à en parler, une fois de temps en temps, mais sinon, on a autre chose à faire que de rester dans la maladie !
Comment avez-vous connu les Thermes Sarrailh ?
Un peu par hasard !
Je cherchais une cure post-cancer car mon médecin traitant m’avait dit que ça existait et que c’était assez récent. Alors j’ai cherché et j’ai trouvé les Thermes Sarrailh ! Je suis là avec ma famille, mais je suis la seule en cure. En plus, on ne connaissait pas les Landes donc on s’est dit pourquoi pas !
Et puis en même temps, on a vu qu’il y avait l’hôtel intégré aux Thermes, et c’est super pratique ! On n’a pas à sortir, à prendre la voiture, on descend un étage et on est tout de suite pris en charge, et c’est vraiment bien !
Qu’est-ce qui vous a donné envie de suivre cette cure ?
J’ai trouvé que c’était le bon moment.
Maintenant que tous mes soins sont terminés, j’ai juste envie de m’occuper de moi ! Cette cure me montre qu’il n’y a pas que le cancer, il y a tout le reste aussi.
Quels bénéfices vous a apportés cette cure ?
Que des bonnes choses !
J’ai été agréablement surprise ! Dans cette cure, il y a plusieurs ateliers.
Les conseils d’une diététicienne, par exemple. J’ai appris plein de choses et elle m’a même fait un bilan adapté, donc c’est génial ! Ce qui est bien aussi, c’est que ça reste des conseils très naturels, écolos. Maintenant que j’ai le temps, j’essaie de faire attention à ma manière de m’alimenter.
Il y a aussi l’atelier psycho que je trouve extraordinaire ! J’ai évolué en l’espace de 15 jours et j’ai trouvé ça extra ! La psychologue me fait voir les choses autrement, et me fait me recentrer sur moi-même. Elle m’a dit que je me suis « choisie » et c’est bien vrai.
On a eu l’atelier de sport, des massages et même un atelier maquillage !
Qu’est-ce que vous retenez de l’expérience dans l’établissement ?
Il faut faire cette cure !
Je trouve qu’on a la chance d’avoir un système de santé où on est pris en charge, même si cette cure n’est prise en charge qu’à 50 %, c’est quand même un coup de pouce, et franchement il faut le faire ! Ce sont de vraies vacances ! Il y a tellement de femmes qui doivent être soutenues globalement ! On ne s’occupe pas simplement des cicatrices, on s’occupe de tout le reste et c’est ça qui est important !
Le personnel des Thermes Sarrailh est là pour nous, ils sont extras ! Ils s’adaptent en permanence ! Par exemple, ce n’est pas parce qu’un soin n’est pas adapté à nous qu’il est supprimé. Au contraire, il est immédiatement remplacé par un soin plus adapté, même si c’est en dehors de la cure. Il n’y a que de la bienveillance ! On n’est pas gêné de se montrer un peu « abîmé ».
Avez-vous un conseil à donner aux personnes qui liront votre interview ?
Moi je dis qu’il faut se renseigner sur ces cures post-cancer du sein. Il faut aller chercher l’information auprès des médecins, des kinés, ils sont en capacité de nous renseigner !
Et surtout, une fois que la rémission est faite, il ne faut pas s’arrêter là, car il y a encore beaucoup de choses à travailler !
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